Maltraitance des femmes : les chiffres

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Chaque année, les chiffres se ressemblent. Les chiffres et les proportions restent à peu près les mêmes, comme si les maltraitances conjugales étaient un mal contre lequel on ne peut pas lutter, ou contre lequel il est très difficile de lutter.

Les femmes victimes de maltraitances conjugales ont en général entre 35 ans et 50 ans. Les crimes conjugaux concernent le plus souvent des femmes d’un âge compris entre 41 ans et 50 ans.

Dans près de la moitié des cas, les couples au sein desquels des actes de violences conjugales sont commis sont sans emploi.

Comme cela a déjà été dit, ce sont chaque année 150 femmes environ qui meurent du fait de maltraitances conjugales. Il y a environ le même nombre de tentatives d’homicides.

Les viols conjugaux sont au nombre de 1000-1200 chaque année. Ces viols conjugaux sont commis neuf fois sur dix par des hommes.

Remarque : ces chiffres évidemment ne comptabilisent que les viols déclarés aux forces de l’ordre (par main courante ou procès verbal).

Près de 60% des maltraitances conjugales ne seraient pas déclarées. D’une manière générale, tous ces chiffres sont sans aucun doute sous-estimés.

Près de 60 000 cas de maltraitances conjugales non mortelles sont déclarés chaque année. Dans plus de 80% des cas, ce sont des femmes qui en sont victimes.

Les maltraitances conjugales non mortelles peuvent être des maltraitances physiques (70% dans cas), psychologiques (70% des cas), sexuelles (50% des cas) ou économiques (40% des cas).

Ces pourcentages indiquent que la plupart du temps les maltraitances sont multiformes et pas uniquement physiques ou sexuelles par exemple.

Les causes les plus récurrentes des maltraitances sont bien connues : jalousie, séparation, dépression, folie, disputes etc.

Globalement, 1 femme sur 10 serait victime de maltraitances conjugales, 1 femme sur 4 aurait déjà été victime de maltraitances répétées et 1 femme sur 5 de maltraitances sexuelles.

En conclusion : les maltraitances faites aux femmes dans le cadre conjugal sont donc loin d’être marginales.